Présentation du dit véhicule:
La Peugeot 307 WRC est une automobile conçue par le constructeur Peugeot pour participer aux compétitions automobiles, en particulier les rallyes. La 307 WRC remplace la Peugeot 206 WRC à partir de 2004. Pour réaliser cette dernière, les ingénieurs de chez Peugeot Sport ont pris comme base une Peugeot 307 CC, en prenant soin de condamner le toit escamotable. La 307 WRC a remporté 3 rallyes pendant sa carrière officielle en championnat du monde des rallyes de 2004 à 2005. Elle est quelque fois alignée actuellement en WRC par l'équipe française Bozian Racing.
Specifications Techniques:
Constructeur: Peugeot
Classe: A8
Années de présence en rallye: 2004-2005
Modèle de base: Peugeot 307 CC
Numéro d'homologation: A 5665
Style de carrosserie: 2 portes
Moteur: 1 998 cm3 580 Nm à 3 500 tr/min
Puissance: 300 ch
Boîte de vitesses: 5 vitesses de type séquentielle
Transmission: intégrale
pneumatique: Michelin (2004)
Pirelli (2005)
Longueur: 4,344 m
Largeur: 1,770 m
Hauteur: 1,370 m
Poids: 1 230 kg
Prédécesseur: Peugeot 206 WRC
Successeur: Peugeot 207 S2000
Résumé du rallye de Monte Carlo 2005:
Sébastien Loeb (Citroën-Michelin), a remporté ce week-end son troisième Rallye Monte-Carlo d’affilée. Leader de bout en bout, le Français est resté maître de cette épreuve disputée cette année dans des conditions météo particulièrement clémentes. Grâce à Sébastien et l’équipe Citroën, Michelin remporte également son troisième Monte-Carlo de suite, ce qui porte à 20 le nombre de succès de « Bibendum » sur cette épreuve mythique depuis la création du championnat du monde des rallyes en 1973. Mais plus qu’une victoire, Michelin signe un doublé avec le Finlandais Toni Gardemeister, brillant deuxième sur sa Ford Focus WRC-Michelin.
Sébastien Loeb a commencé la saison 2005 comme il avait terminé la campagne 2004, par une victoire. En totale confiance avec sa Citroën Xsara WRC sur cette épreuve si particulière qu’est le Rallye Monte-Carlo, le Français prit un excellent départ, remportant la première - et toute nouvelle - spéciale du rallye longue de 22 km avec plus de 11 secondes d’avance sur son équipier François Duval : « pour la première boucle de deux spéciales, je suis parti en gommes tendres même si la distance totale à parcourir avec les mêmes pneus étaient élevée (43 km). Sur l’ensemble de ces deux ES, les résultats prouvent que mon choix était le bon » déclarait Loeb de retour sur le port de Monaco, leader après l’ES2. Grâce à deux nouveaux temps scratch dans la longue spéciale de Lantosque-Col de Braus (32 km), Sébastien Loeb et son copilote monégasque Daniel Eléna conclurent la première journée avec une marge déjà conséquente de 32 secondes sur Duval (Citroën) et plus d’une minute sur Marcus Grönholm (Peugeot).
Le lendemain, Loeb signa un nouveau meilleur temps dans le premier tronçon chronométré, rendu très délicat par quelques plaques de givre, puis il contrôla la course qui allait vite se décanter derrière lui. Dans l’ES6, son équipier François Duval, alors solide 2e sur sa Citroën qu’il découvrait, sortit de la route. Dans cette même ES, Stéphane Sarrazin (Subaru) se fit surprendre par une plaque de glace (roue arrachée) et dans la spéciale suivante, Armin Schwarz (Skoda) partit en tonneaux.Toutes ces péripéties profitèrent à Marcus Grönholm, 2e samedi soir, à Toni Gardemeister, 3e et à Petter Solberg, (4e Subaru), tous trois étant groupés en 25 secondes avant l’ultime journée de course, dimanche.
Au cours de cette deuxième étape, un autre homme se distingua, le Champion de France des Rallyes 2003 Alexandre Bengué. Au volant d’une Skoda Fabia WRC qu’il pilotait pour la première fois en course, le Français signa ses deux premiers temps scratch en spéciale (ES6 et 7), puis un 3e meilleur temps (ES8), avant de perdre tout le bénéfice de cette excellente journée en endommageant sa roue dans le dernier virage de l’ES9. Contraint à l’abandon samedi soir, il put néanmoins repartir le lendemain dans le cadre du Superally (moyennant 5 minutes de pénalité) et termina l’épreuve en 9e position, marquant un point pour Skoda.
Avec deux passages dans Col du Turini, la troisième et dernière étape de ce rallye allait réserver encore bien des surprises aux rescapés. Dans le premier tour, Marcus Grönholm et Petter Solberg se firent piéger par une plaque de neige visiblement déposée par des spectateurs peu après le passage du célèbre col. Si le Finlandais parvint à ramener sa Peugeot au parc d’assistance (concédant 5 minutes dans la spéciale), le Norvégien dut quant à lui rendre son carnet de bord. Ce double incident profita donc au troisième homme en course pour le podium, le Finlandais Toni Gardemeister (Ford). Même si l’asphalte n’est pas sa spécialité, Toni a régulièrement brillé sur cette épreuve, terminant 4e en 2000 (Seat) et 5e en 2001 au volant d’une Peugeot 206 WRC « privée ». Cette année, après une première étape d’apprentissage de sa nouvelle monture, Toni haussa progressivement le rythme pour finir à une probante 2e place. Après la première épreuve de la saison 2005, Ford et Citroën sont co-leaders du championnat Constructeurs avec 10 points.
j'ai bon la?
A venir: Les photos de la vrai bête
Les photos de la boite et du matos
@+
Nico