TUTORIEL PROPOSE PAR JIELvoici des amortisseurs, qui, vous en conviendrez ne sont pas très "jojo".
Aux grands maux les grands remèdes, je sors quelques profilés ronds afin de déterminer lesquels feront le mieux l'affaire.
La première opération est de découper une bonne longueur un morceau qui correspond au bon diamètre, dans ce cas, j'ai utilisé un tube laiton (à ce stade je travaille par deux amortisseurs à la fois, un avant et un arrière de manière à avoir un original pour vérifier le bon déroulement de la suite).
La suite consiste en l'insertion d'un profilé plastic (plein) dans la partie inférieure du tube principal.
Je peux alors cutter la pièce d'origine (ici, l'avant car nous verrons par après que pour l'arrière il y a quelques petites différences).
Histoire de varier les plaisirs, je sort la machine de torture qui va bien m'aider pour réaliser les coupelles d'arrêt pour les futurs ressorts
Et voici le résultat (pour l'astuce, je perce d'abord le trou central dans la carte plastic et je réalise la coupelle à l'emporte pièce après).
Il ne me reste plus qu'à monter cette partie sur le morceau restant de la pièce d'origine (que j'ai d'abord percé au même diamètre que le profilé blanc).
C'est le moment de vous parler d'une de mes mini perceuses, toute petite (à peine 8 cm de long), elle fonctionne en 12 V= sur un transfo à potentiomètre pour train miniature ce qui permet de choisir une vitesse de rotation hyper précise adaptée à chaque usage, (ne vous précipitez pas chez vos marchand pour l'acquérir, elle à 40 ans, date de l'époque où je faisait du modélisme ferroviaire et je ne crois pas que c'est encore fabriqué).
Revenons à notre amortisseur arrière, celui-ci est avant tout percé car je devrait garder la partie supérieure.
Je cutte alors cette partie supérieure et j'y insère un morceau de profilé blanc.
Reste plus qu'à assembler (sans coller la partie supérieure)
Voila, il ne reste plus qu'à faire les deux autres et c'est en ordre pour l'instant. Il sera toujours préférable que la partie laiton soit plus longue que prévu, elle pourra être rectifiée lors du montage finale et ainsi régler la hauteur de caisse.
A ce stade, il ne me reste plus que les ressorts à confectionner, un jeux d'enfant quoi...! (en attendant la suite, pour que tout ce petit monde ne s'éparpille pas et m'énerve à les rechercher, une petite boite fait très bien l'affaire).
Réalisation des ressorts.
Au départ je reprends le même tube que celui qui a été utilisé pour réaliser le corps d'amortisseur (si on a plus le même un tube très légèrement plus large peut être utilisé). Du fil métallique +/- 0,8 mm (on peut s'en procurer dans les magasin de loisirs créatifs ou dans les accessoire de fabrication de bijouterie de fantaisie).
L'étape suivante consiste à rouler le fil autour du tube, la spirale doit être serrée et régulière (s'il y a plusieurs ressorts d'amortisseur à réaliser, on peut faire une spirale de bonne longueur pour faire tous les ressorts en une seule fois).
Une fois cette étape terminée, deux possibilités s'offrent à nous, la première consiste à écarter la spirale avec les doigts en essayant de rester le plus régulier possible (ce n'est pas ce qu'il y a de plus évident !!!).
Sinon une méthode bien plus facile qui donnera une spirale très régulière est d'utiliser un deuxième fil (de préférence plus gros que le ressort lui-même), dans mon cas je vais utiliser du fil de soudure à l'étain (pour le coup il a une section de 1 mm).
Il suffit de commencer à le rouler en partant entre la première et la deuxième spire et de continuer comme on l'a fait pour le ressort, le fil d'étain viendra se positionner naturellement entre chaque spire en écartant celles-ci de façon régulière.
On déroule alors le fil d'étain (qui a pour avantage de pouvoir reprendre sa place sur sa bobine et resservir une autre fois) et voici le résultat.
On peut alors peindre le ressort dans la teinte de son choix.
Dès que possible il faut retirer le ressort de son support.
Il ne restera plus qu'à couper le ressort à dimension et a l'essayer sur l'amortisseur.
Pour ensuite le mettre en place définitivement sur la pièce terminée (en l’occurrence ici avec du BMF).
Une fois mis en place, le résultat est très convaincant.