Pour ce concours,j'ai décidé d'avoir un personnage central à ce montage en la personne de sa gracieuse majesté j'ai nommé, James Hunt
LE PILOTEJames Hunt né à Belmont le 29 août 1947 décèdera le 15 juin 1993 d'une crise cardiaque.
Si pour vous présenter ce "dernier des saltimbanques" il faudrait une photo,celle ci résume très bien le personnage:
La cigarette au bec, une canette houblonneuse à la main et une nana aussi finement dessinée qu'une F1,voilà à quoi pouvais ressembler un pilote des années 70.
Je vous passerai les autres cliché où le jean's frangé,le t-shirt troué,les pieds nus faisait partie de la panoplie de ce grand blond à la "tignasse" en bataille.
Clair que dans les paddock,il passait plus pour un évadé de Woodstock qu'un pilote de F1.
Pas vraiment destiné à être pilote de course,c'est en étant entrainé par des copains le jour de ses 18ans à Silverstone qu'il se découvre une passion pour ce sport, il déclare même pouvoir faire des concessions et des sacrifices pour y parvenir.
A ses débuts,et ce jugement lui collera à la peau toute sa carrière,James est rapide et doué, mais malheureusement turbulent dans les pelotons , rarement à l'arrivée ce qui lui vaudra le surnom de "James the shunt" in french "James le carambolage".
Sa carrière fut faite de haut et de bas,il n'empêche qu'en 1976 alors que le titre semblait dévouer à N. Lauda,James emporte le titre de champion du monde de F1.D'où le choix de cette année pour la M23.
SA CARRIEREJames Simon Wallis a financé de lui-même ses premières expériences de la compétition automobile sur des Minis, avant de passer à la Formule Ford 1600 dès la saison 1968 avec une Alexis, puis passe sur Merlyn en 1969.
En 1970, il remporte les épreuves de Rouen et de Zolder sur une Lotus 59, et à la fin de la saison, à la suite d'un accrochage dans le dernier tour avec Dave Morgan, il sort de sa voiture et s'en va faire justice lui-même !
En 1971, une série d'accident et d'incidents mécaniques gâchent sa saison.
En 1972, il utilise une March engagée par lord Alexander Hesketh, d'abord en F2, puis il passe rapidement à la Formule 2, il terminera 3ème sur le circuit de l'Oulton Park. Et la saison suivante, après un podium lors de la Race of Champions et tout en courant en F2 sur une Surtees, le voilà dans le haut de tableau.
Avec une March 731 de Hesketh Racing, James va courir le championnat de Formule 1 à partir du GP de Monaco (1973). Vers la fin de la course, il réussit à rentrer dans les points avant que son moteur ne l'oblige à rétrograder en 9ème position. Mais James prend sa revanche en terminant 6ème lors de sa course suivante, puis monte sur le podium aux Pays-Bas, et à Watkins Glen, il termine à moins d'une seconde de Peterson.
Pour la saison 1974, l'écurie Hesketh utilise désormais ses propres monoplaces. En début de saison, il triomphe au volant de l'une d'elle au BRDC International Trophy. Mais en championnat, un manque de fiabilité empêche James de réaliser une très bonne saison, cependant, il termine en 3ème position à 3 reprises dans la saison, dont le GP d'Autriche, alors qu'après un arrêt au stand, il s'était retrouvé 18ème
Et finalement en 1975, James remporte son premier GP sur le circuit de Zandvoort, devant la Ferrari de Niki Lauda. Il termine également second en France et en Autriche.
En 1976, Fittipaldi quitte l'écurie Mclaren pour celle de son frère, James saisit l'occasion et se retrouve au volant d'une voiture capable de jouer le titre face à Ferrari. Dès l'ouverture de la saison, il décroche sa première pole position. Il remporte deux épreuves hors-championnat, la Race of Champions et le BRDC International Trophy, avant de remporter sa première victoire avec McLaren en championnat en Espagne. Pendant le GP d'Allemagne, Niki Lauda, leader au championnat, est victime d'un accident qui faillit lui être fatal. James a 26 points de retard sur l'Autrichien, et il reste 6 épreuves dans la saison. Il va remporter 3 courses supplémentaires et revient à 3 points. Au début de la course japonaise, Lauda décide de se retirer jugeant trop dangereux de conduire, James va terminer sur le podium, et pour un point, il remporte la couronne mondiale.
Alors que le titre semblait quasi-impossible à jouer en 1976, James Hunt finira finalement champion du monde.
La saison 1977 commence pour le champion en titre par 3 pole positions consécutives, mais face à Niki Lauda, qui a parfaitement récupéré de son accident de l'année précédente, James ne peut réussir à conserver son titre. Il réussira néanmoins à remporter la Race of Champions, ainsi que trois Grand Prix en championnat. Cette année-là, de retour à Fuji, le titre est déjà joué. Toutefois, pendant la course, la Ferrari de Gilles Villeneuse sort violemment de la piste à la suite d'un accrochage avec Ronnie Peterson. Le pilote est indemne mais deux spectateurs ont été tués. Il faudra attendre dix ans avant que la F1 ne revienne au pays du Soleil levant mais cette fois à Suzuka, la piste d'essais par excellence d'Honda.
Ce n'est que trente ans plus tard que la F1 remettra les pieds à Fuji.
Mais la saison 1978 sera décevante, avec la voiture de la saison 1977, qui manque de fiabilité, il ne peut à nouveau remporter de victoires, il montera sur le podium lors du GP de France. Il faut dire que Lotus, grâce à l'effet de sol, ont atomisé la concurrence
En 1979, il décide de quitter Mclaren pour l'écurie de Walter Wolf, qui fut très performante à ses débuts, mais qui est en plein déclin. Il ne termine qu'une course, 8ème à Kyalami. Considérant que le risque pris en course est trop important par rapport à ses résultats, il décide à l'issue de la course monégasque, de quitter la compétition automobile. C'est un certain Keke Rosberg qui prendra sa relève.
Et comme la mort de Peterson l'avait profondément affecté,il préfère voguer vers d'autres horizons.
Il reste cependant accroché à la Formule 1, puisqu'à partir de 1980, il rejoint Murray Walker pour commenter les GP sur la BBC. Dès qu'il en avait l'occasion, il taclait Patrese qu'il a toujours jugé responsable du carnage de Monza 1978. Et plus particulièrement de la mort de Peterson.
Le 15 juin 1993, James Hunt succombe à une attaque cardiaque dans sa résidence londonienne, à l'âge de 45 ans.
Voilà pour ce qui est du bonhomme,et encore on pourrait allègrement en écrire des pages,l'époque étant riche en frasques de tout genre.
Cette période est celle où j'ai commencé à suivre la F1 et il est clair malgré mes souvenirs lointains que cette période se trouve à tout point à des années lumière de l'ère actuelle.
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Pour accompagner ce pilote haut en couleur,quoi de mieux d'une F1 dont les couleurs fluo du célèbre cow boy cigarettier flash autant que le look de celui qui en tiendra les commandes pendant les saisons 1976-77-78.
HISTORIQUE:1973La McLaren M23 remplace la vieillissante M19 dès le début de la saison 1973. Dès son premier Grand Prix, le Néo-zélandais Denny Hulme décroche la pole position et termine cinquième. Au Grand Prix suivant, en Espagne, Peter Revson dispose à son tour de la M23. Pour sa première saison, la M23 réalise une pole position, un meilleur tour (Hulme en Suède) et trois victoires : Hulme en Suède et Revson en Grande-Bretagne et au Canada. Le néophyte Jody Scheckter passe près d'une première victoire en France mais est forcé à l'abandon après un accident. Par ailleurs, il est responsable à son volant de l'un des plus gros carambolages de l'histoire de la Formule 1 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 1973.
1974En 1974, Emerson Fittipaldi quitte Lotus pour rejoindre McLaren. Ses connaissances de la Lotus 72 permettent à McLaren de décrocher la couronne pilote et constructeur, avec trois victoires pour Fittipladi et une pour Hulme qui prend sa retraite à la fin de la saison.
1975 Pour la saison 1975, McLaren poursuit le développement de la M23, avec notamment l'introduction d'une boîte de vitesses à 6 rapports - une nouveauté pour l'époque - qui permet à McLaren et Fittipaldi de finir à la deuxième place des championnats pilotes et constructeurs, derrière la performante Ferrari 312T de l'autrichien Niki Lauda. À la fin de la saison, Emerson Fittipaldi quitte McLaren pour rejoindre l'équipe de son frère Wilson Fittipaldi, Copersucar.
Durant la saison 1975, l'équipe McLaren teste différents profils aérodynamiques sur la M23, comme différents profils de museau, une carrosserie élargie à l'avant des roues arrière ou diverses dispositions des refroidisseurs à huile. Ces modifications sont adoptées sur le successeur du châssis M23, la McLaren M26.
1976-1977-1978 : Les ultimes années de la M23L'Anglais James Hunt qui a créé la surprise en remportant le Grand Prix des Pays-Bas 1975 au volant d'une modeste Hesketh remplace Fittipaldi. Après un long combat pendant toute la saison contre Lauda, Hunt est finalement sacré champion lors de la dernière manche, au Japon.
En 1977, la McLaren M26 n'étant pas encore prête à l'entame de la saison, Hunt et Mass débutent avec la M23 déjà âgée de quatre saisons. Malgré ce désavantage, la M23 reste compétitive et Mass se classe deuxième du Grand Prix de Suède, dernier podium pour la M23. Les jeunes Gilles Villeneuve et Bruno Giacomelli participent à un Grand Prix en fin de saison, sans grand succès.
La M23 fait ses derniers tours de piste en 1978 où elle est utilisée par quelques écuries privées. La dernière course de la M23 se tient le 10 septembre 1978, en Italie. Nelson Piquet termine neuvième d'un Grand Prix marqué par la mort du suédois Ronnie Peterson sur sa Lotus 79.
La McLaren M23 n'a jamais été la monoplace la plus avancée, techniquement parlant, en Formule 1, mais une bonne préparation ainsi qu'un développement presque constant l'aida à gagner 16 Grands Prix, deux championnats pilotes et un constructeur dans sa longue carrière.
Les différentes M23 et leur évolutions tant aérodynamique qu'économique.
MODELISME:Concernant cette M23,les références principales se déclinent tant au 1/20è qu'au 1/12è chez Tamiya.Particularité d'une maquette de ces années là,le bac à piles pour faire rouler l'auto,le bac est rester dans les rééditions au 1/20 mais le moteur électrique a disparu au profit d'une réplique du Cosworth.
Ces deux kits ont été produits dans les années 80 et rééditer l'an dernier pour les deux échelles.....mais avec les moules de l'époque.
Pas mal d'upgrade tant en décals qu'en photodécoupe chez la plupart des fournisseurs habituels
Voilà,pas mal de lecture en ce moment sur Racing,mais rassurez vous,nous passerons bientôt en mode WIP dans les jours qui suivent ,déjà en commencant par vous présenter les matières premières pour mettre en images ce que je vous ai raconter plus haut.
A bientôt.....OUPS...........see you soon, it's so British or not??? That's the question
Eric