Bonjour Messieurs,
La Porsche terminée, il est temps d'ouvrir un nouveau WIP moto consacré à notre cher Christian Sarron
Petite histoire sur Christian:
Né le 27 mars 1955, Christian Sarron grandit près de Clermont-Ferrand, à Riom. Dès l’âge de dix ans, c’est un sportif passionné qui pratique assidûment le vélo et le tennis. A quatorze ans, il découvre les joies de la conduite motorisée grâce à un cyclomoteur offert par ses parents. Chasseur dans un Grand Hôtel pendant les vacances scolaires, il achète grâce à son pécule une 125 Motobécane. Christian décide de participer à la Coupe Kawasaki, la plus importante formule de promotion de l’époque. En 1974, il s'inscrit au départ des sélections des « Journées K ». Il remporte l’une des trois manches qualificatives et dans les épreuves finales, s’impose trois fois et termine troisième de la Coupe 1975. Patrick Pons, ancien vainqueur de la Coupe devenu pilote professionnel dans l’écurie Sonauto Yamaha, est séduit par le pilotage de Christian. Il lui confie une moto aux couleurs de son Fan Club. Les résultats sont bons. Patrick se blesse et propose que les motos du Team soient prêtées à Christian. Jean-Claude Olivier avalise l’idée et Sarron débute en GP au guidon de la 350. Les résultats sont prometteurs et JCO l’embauche en tant que deuxième pilote pour la saison 1977. Christian Sarron participe aux catégories 250 et 350 en GP et au championnat FIM 750. Dès le deuxième GP 250 de la saison disputé le 8 mai 1977, il gagne. Mais c’est surtout en 750 qu’il réalise une superbe saison en terminant troisième du championnat. Grâce à ce classement, on lui propose une 500 officielle pour le mondial 1979. Il finit onzième du championnat, tandis que son mentor et inséparable ami Patrick Pons, triomphe dans le championnat FIM 750. L’année 1980, elle, demeure une année noire pour le sport moto. Sarron se blesse et Christian Léon, Dominique Peyré, Olivier Chevalier et Patrick Pons disparaissent. Sarron, profondément affecté par la disparition de son ami, réalise une mauvaise saison 1981.
En 1982, toujours intégré à l’écurie Sonauto Yamaha, il s’aligne de nouveau en 250. La saison n’est pas d’un grand cru, malgré une victoire en Finlande. En revanche les résultats sont excellents pour le Français Jean Louis Tournadre, sacré champion du Monde 250 au guidon d’une Yamaha. En 1983, dès le cinquième GP, Christian Sarron enchaîne les podiums, cinq en six courses, avec une victoire en Suède. Il est vice-champion du Monde derrière Carlos Lavado sur Yamaha. Dans le circuit, tous s’entendent à dire que si Christian prend de meilleurs départs et chute moins, le titre est à sa portée. En 1984, Sarron termine huit des douze GP. Par trois fois, il truste la plus haute marche du podium, quatre fois la deuxième et une fois la troisième. Le Team Sonauto Yamaha et son pilote sont champions du monde de vitesse 250. C’est de nouveau en catégorie reine que Christian s’aligne au guidon d’une YZR500 OW. Il termine huit courses sur douze et empoche une victoire historique le 19 mai 1985 sur la piste détrempée du circuit d’Hockenheim. La confiance de Jean-Claude Olivier en Christian Sarron, le talent de préparateur de Jacky Germain et toute l’équipe Sonauto Yamaha sont enfin récompensées dans la catégorie 500. Auteur d’autres belles prestations, troisième en Autriche, en Belgique et en Grande Bretagne, Christian termine troisième du championnat du Monde 500. Les saisons 1986 et 1987 sont moins brillantes avec une sixième et une septième place finale. Mais en 1988, Sarron revient aux affaires et enchaîne les excellentes performances dans un championnat où figurent des pilotes d’exception comme Eddie Lawson, Wayne Gardner, Wayne Rainey, Kevin Schwantz et Randy Mamola. Cinq fois sur le podium, deux fois deuxième et quatre fois troisième, Christian Sarron, cinq autre fois dans les huit premiers, se classe quatrième du championnat 500.
En 1989, Sarron continue sur sa lancée et aligne les très bons résultats. Deuxième en Suède, troisième en Australie et en Belgique, Christian est au pied du podium cinq fois. Quatorze fois dans les points en quinze course, du jamais vu pour lui en 500, il décroche sur sa YZR500 OW98 une splendide troisième place au championnat derrière Eddie Lawson et Wayne Rainey , également sur Yamaha. En 1990 Christian Sarron participe à sa dernière saison en Grand Prix. Il termine neuvième au général après quinze années en championnat du monde. Christian participe ensuite à quelques courses d’endurance et réalise son rêve en remportant le Bol d’Or, associé à son frère Dominique et Yasutomo Nagaï. Les larmes de bonheur et d’émotion qu’il verse sur le podium, alors porté en triomphe par ses coéquipiers, restent un grand moment du sport moto. Christian poursuit ensuite sa collaboration avec Yamaha Motor France en tant que consultant, team manager à l’occasion de la venue de Freddie Spencer dans le Team YMF, et aussi comme instructeur lors de différentes opérations sur circuits.
Au sujet de sa seule et unique victoire au Grand Prix d'Allemagne 1985:
Arrive le GP d’Allemagne de l’Ouest qui se déroule à Hockenheim, un 19 mai 1985, « un circuit qui a toujours souri à Sonauto » aimera préciser le pilote auvergnat. Sur son YZR500 (0W81) de plus de 140 ch, Christian Sarron rate son envolée – un point faible qui ne le quittera pas en catégorie reine.
On le pointe 20e au premier virage, mais il pleut et à l’aise, Sarron, se lance alors dans une poursuite effrénée malgré une visibilité quasi nulle. Les trajectoires sont pures et Christian remonte un à un ses adversaires. Le "Petit Prince" est maintenant revenu derrière Spencer, en tête du Grand Prix. Et dans le Stadium du circuit d’Hockenheim, dans le virage qui précède la ligne droite des stands, Christian ne fait qu’une bouchée du pilote américain avec un "extérieur" d’anthologie. « Je ne savais même pas que j'étais revenu jusqu'à la première place avant de voir le panneautage ! » aime-t-il préciser aujourd’hui.
Il passe sous le drapeau à damiers en vainqueur, auteur d’une course devenue légendaire. « Ce fut une grande course et mon unique victoire en 500 cm3 sera toujours un souvenir particulier, mais je dois avouer que ce ne fut pas ma meilleure course, ni mon meilleur souvenir. Je préfère le Grand Prix de Suède 1989, à Anderstorp. J'avais aussi fait une grosse remontée, mais sur le sec, et j'avais fini deuxième derrière Eddie Lawson. Pour moi, la performance est toujours plus importante que le résultat en lui-même. »
Voilà une présentation de Sarron, et maintenant, je vous présente cette magnifique moto que je vais réaliser
Le kit proposé par Hasegawa propose différentes versions du système de frein avant. Je vais réaliser celui avec les protections de disque de frein Brembo
Autre indication, l'intérieur du carénage. Sur la plupart des kits Hasegawa que j'ai fait, il faut peindre en noir satiné. Mais ici pas besoin il faut laisser en bleu comme on peut le voir sur cette photo
Passons maintenant au reste
En plus de la planche décalc proposé dans le kit, j'ai acheté une planche supplémentaire avec le sponsor Gauloise
Pour le choix du bleu, jai opté pour un bleu pur Tamiya TS-93. J'ai fait un petit essai et le résultat me convient
Comme expliqué sur le WIP de la Porsche Panamera Turbo, j'ai changé la buse de mon aérographe: je suis passé d'une buse de 0.6 à une buse de 0.15. J'ai plus de précision et surtout la pose du verni PPG est meilleure. La preuve avec cette photo qui m'a servi d'essai à blanc
Comme avec la Yamaha de Rainey, je vais utiliser des scoubidous
Et pour les durites de frein, je vais les remplacer par un scoubidou en couleur alu. Se sera la seule chose que je vais améliorer
Voilà Messieurs. Prenez place